15 février, 2006

» Les matchs legendaires du football francais (5/10)

Pour ce cinquième épisode de la série, ce sont trois matchs qui seront présentés.
Trois moments d'anthologie entre l'équipe de France et la meilleure équipe du monde, la patrie du football : le Brésil.

France - Brésil (1/2 finale de la Coupe du Monde 1958)
Le 24 juin 1958 à Stockholm, La France affronte le Brésil en demi-finale de la Coupe du Monde.
C'est la rencontre de la meilleure attaque (France 15 buts) contre une défense invaincue jusque là.
Mais c'est surtout la découverte de Edson Arantes do Nascimento, 17 ans, qui allait devenir le plus grand joueur de l'histoire de ce sport.
Pour sa première demi-finale, La France s'inclinera 5-2 devant un Brésil qui remportera cinq jours plus tard sur le même score la Coupe face à la Suède, pays hôte.
La France prendra la troisième place après une victoire éclatante contre la RFA 6-3.

Just Fontaine restera à jamais le meilleur buteur d'une phase finale avec 13 pions.




Evolution du score


France 0 - 1 Brésil : Vava (2è)
France 1 - 1 Brésil : Fontaine (9è)
France 1 - 2 Brésil : Didi (39è)
France 1 - 3 Brésil : Pélé (52è)
France 1 - 4 Brésil : Pelé (64è)
France 1 - 5 Brésil : Pelé (75è)
France 2 - 5 Brésil : Piantoni (82è)

Composition des équipes

France : Abbes - Kaelbel, Jonquet, Lerond - Penverne, Marcel - Wisnieski, Kopa, Fontaine, Vincent, Piantoni. Entr. : Batteux et Snella
Brésil : Gilmar - De Sordi, Bellini, Orlando, Nilton Santos - Zito, Didi - Garrincha, Vava, Pelé, Zagallo



Résumé du match



Goodies : 10 minutes de bonheur avec le roi Pelé






France - Brésil (1/4 finale de la Coupe du Monde 1986)

Le 22 juin 1986 à Guadalajara sous 45°, c'est l'affrontement tant attendu entre la France de Platini et Giresse (meutrie par Séville mais revigorée par le titre européen de 1984) et le Brésil de Zico et Socrates qui n'a rien fait en Coupe du Monde depuis 1970.

Les 10 première minutes du match sont marquées par la présence d'une incrustation présentant le retour des otages Philippe Rochot et Georges Hansen fraichement libérés du Liban (merci à Moriarty pour le refraichissement de mémoire).

Ce match restera un fabuleux plaidoyer pour le football offensif.

Dès la 17è minute les Brésiliens ouvrent la marque par Careca à la suite d'une action d'une fluidité d'anthologie.

Le poteau sauvera ensuite Bats et les français sur une frappe de mule du bien nommé Muller.

Et comme souvent, les Français, après avoir laissé passer l'orage, égaliseront à la 40è minute.
Centre de Rocheteau, superbe placage de Stopyra sur Oscar le gardien brésilien et goaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaal de Michel Platini.

La seconde mi-temps, toujours aussi offensive, verra l'entrée de Zico le héros maudit.
A peine foule-t'il la pelouse, qu'une de ses passes lumineuses permet aux brésiliens d'obtenir un péno synonyme de victoire. Mais Joel Bats, en état de grace, arretera la frappe de Zico.

Vinrent alors les prolongations marquées par la superbe occasion de Bellone qui, accroché par Oscar dans son face à face, ne se laissera pas tomber et ratera le but de la victoire.

C'est, comme quatre plus tôt, la pénible épreuve des tirs au but.
Mais cette fois ci, la chance sourira aux Français.
Les plus grands - Socrates et Platoche - ratent, Bellone invoque le Dieu de la choune (poteau, retour sur la tête du goal et but), Julio Cesar tire sur le poteau (Dieu de la choune, seconde incantation) et Luis Fernandez délivre la France grace au plus célèbre des pénos tricolores.

En demi-finale, les français perdront encore une fois (2-0) contre les Allemands.......



Evolution du score


France 0 - 1 Brésil : Careca (17è)
France 1 - 1 Brésil : Platini (40è)

Pénos

France 0 - 0 Brésil : Socrates (raté)
France 1 - 0 Brésil : Stopyra
France 1 - 1 Brésil : Alémao
France 2 - 1 Brésil : Amoros
France 2 - 2 Brésil : Zico
France 3 - 2 Brésil : Bellone
France 3 - 3 Brésil : Branco
France 3 - 3 Brésil : Platini (raté)
France 3 - 3 Brésil : Julio Cesa (raté)
France 4 - 3 Brésil : Fernandez

Composition des équipes

France : Bats, Battiston, Amoros, Bossis, Tusseau, Giresse (Ferreri 84'), Tigana, Platini, Fernandez, Rocheteau (Bellone 95'), Stopyra. Entr. : Michel
Brésil : Oscar, Josimar, Julio Cesar, Edinho, Branco, Elzo, Alemao, Socrates, Junior (Silas 91'), Muller (Zico 72'), Careca. Entr. : Santana




Le merveilleux but de Careca en VO



Le but de Michel Platini






France - Brésil (finale de la Coupe du Monde 1998)


Le 12 juin 1998 est un jour inoubliable pour (presque) tous les français.
Même les plus réfractaires au ballon ont poussés avec tout un peuple derrière la sélection nationale. La marée humaine encadrant le car en route vers Saint-Denis, les Champs-Elysées, les scènes de liesse populaire partout dans l'Héxagone, la France Black-Blanc-Beur sont autant de souvenirs présents à jamais.

Après les pénos (encore !!) contre l'Italie et le golden goal de Laurent Blanc, la France retrouve le Brésil pour sa finale au Stade de France (inauguré qualques mois plus tôt par une grosse soirée caillante face à l'Espagne) devant 80.000 privilégiés.

Sur le côté technique du match, il n'y a rien de particulier à dire.
En revanche, plein de souvenirs : la suspension injuste de Laurent Blanc, le doublé de la tête de Zizou, l'expulsion de Desailly, les brésiliens particulièrement ramolos (surtout Ronaldo), la délivrance en forme d'orgasme de Petit.

Mais tout ce qu'on retiendra c'est : et 1 et 2 et 3 zéro



Evolution du score


France 1 - 0 Brésil : Zidane (27è)
France 2 - 0 Brésil : Zidane (45è)
France 3 - 0 Brésil : Petit (90è)

Composition des équipes

France : Barthez, Thuram, Leboeuf, Dessailly (expulsé 68'), Lizarazu, Karembeu (Boghossian 57'), Deschamps, Zidane, Petit, Djorkaeff (Viera 76'), Guivarc'h (Dugarry 66'). Entr. : Jacquet
Brésil : Taffarel, Cafu, Junior Baiano, Aldair, Roberto Carlos, Leonardo (Denilson 46'), Sampiao Cesar (Edmundo 74'), Dunga, Rivaldo, Bebeto, Ronaldo. Entr. : Zagallo




Pour frissonner, le 3ème but d'Emmanuel Petit






En goodies, le plus beau but (à mon sens) de la grande histoire des France-Brésil : le coup-franc de Roberto Carlos







La série
1/10 : Bordeaux-Milan AC 1996
2/10 : Auxerre-Dortmund 1993
3/10 : Barcelone-Metz 1984
4/10 : France-RFA 1982
5/10 : Les France-Brésil

2 Comments:

Blogger maresthil nous racontait...

Au lieu de bosser ou de me féliciter pour mon loooooooooooong article, FabulousFab nous explique que Pelé ne vaut pas JJ Eydelie.

Ce qu'il a fait à 17 ans, c'est pas du Anelkouille dans le texte.

1200 buts en carrière, c'est pas du Fontaine

Ses dribbles chaloupés, sa félinité, sa détente, c'est pas du Zizou.

Tu rajoute l'adresse d'un Inzaghi et tu comprends pourquoi tout le monde est d'accord pour dire que c'est le plus grand.

15 février, 2006 17:29

 
Anonymous Anonyme nous racontait...

Pele etait, est et restera tres certainement a jamais le plus grand. Y a meme pas a discuter la dessus !

27 novembre, 2006 11:58

 

Enregistrer un commentaire

<< Home